1. |
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Trente ans qu’on sème à tous les vents
Trente ans qu’on s’aime plus comme avant
Trente ans d’amour parfois de haine
Trente ans d’union, d’une vie vaine
On s’est aimés, on a semé, récolté
Trois fruits, trois filles, qu’ont grandi, sont parties
Vivre leur vie et leurs envies de leur côté
Trente ans qu’on sème à tous les vents
Trente ans qu’on s’aime plus comme avant
Trente ans d’amour parfois de haine
Trente ans d’union, d’une vie vaine
Trente ans bohèmes à voyager
Trente ans d’aubaine pourtant gâchée
Trente ans d’humour et d’ironie
De mots cinglants d’ignominie
On s’est aimés, on s’est semés, distancés
La lassitude, l’habitude, ont vaincu
Ne reste plus qu’un sentiment de temps perdu…
On s’est aimés, séduits charmés, et mariés
Pour le meilleur d’un empire qui empire
Restent les ruines où l’on rumine nos rêves enfuis
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2. |
Les cendres
03:34
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De ses baisers
Ne fus jamais lésée
Me suis laissé
Embrasser, enlacer
Jamais lassée
De son adresse
De ses caresses
Même insensées
Il m’a quittée
Abandonnée
Ses lèvres étaient ma sève
Ses baisers mon brasier
Ses caresses des promesses
Ses désirs mes soupirs
J’ai dans la bouche
Un goût de cendre
La gorge serrée,
Comme asséchée
Sans plus aucune
Larme à pleurer
Pour qu’il te touche
Ton cher et tendre
Tu pourrais la lune décrocher
Ta fierté ton charme enterrer
Me suis laissée enlacer, embrasser, embraser
Il m’a blessé, dans ma chair, dans mon âme, mes pensées
M’a délivré, désarçonné et puis éteinte…
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3. |
Des illusions
04:10
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Je n’ai jamais eu
dans ma vie
La chance qu’ont connue
tant de femmes
Trompée je le fus
à l’envi
D’espoir je n’ai plus
en mon âme
Je ne crois pas qu’il faille
cesser d’espérer
Il vaut mieux lutter
persister
Un amour sans failles
ne peut exister
Mais tout être est fait
pour aimer
Quand on a vingt ans
ma belle enfant
Tout semble évident
tout est rassurant
Mais malheureusement
avec le temps
L’être aimé nous ment
viennent les tourments
Bien qu’indifférent
en bon « amant »
Il doit faire semblant
d’être encore aimant
Je ne pense pas qu’il y ait
de fatalité
Il faut à tout temple
son pilier
Ne pas se plier
toujours résister
Tel serait l’exemple
à donner
Quand on a vingt ans
ma chère enfant
On aime en rêvant, tendrement,
passionnément
Puis vient l’aurore
et l’amour est mort
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4. |
Les braises
03:35
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Tu étais belle
Comme d’la soie sauvage comme une pluie d’étoiles
Filante quand on voulait t’étreindre
A ton cou suis venu me pendre
J’aime à te prendre
Par la taille détailler ton corps pouce à pouce
Faire glisser mes mains sur tes hanches
Qui changent de rythme en silence
Des épaules de velours
Les contours d’une nymphe
Un regard noir amour
Le sourire de l’Olympe
Tu es sensuelle
L’essence même de mes fantasmes les plus fous
La douceur de ton corps est un vice
Et te caresser un délice
T’es mon absinthe
L’éternelle absente de mes rêves solitaires
Et tu as les lèvres d’une sainte
Mais des baisers qu’il vaut mieux taire
Des épaules de velours
Les contours d’une nymphe
Un regard noir amour
Le sourire de l’Olympe
Des chevilles ciselées
Et des jambes infinies
La silhouette fuselée
Une grâce de féline
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5. |
La flamme
04:00
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Dans mes nuits d’ennui, je t’attendais, je patientais
Dans mes nuits d’envie, je t’espérais, te désirais
Je savais qu’un jour, l’aube se lèverait, qu’tu m’éclairerais
Je savais qu’mon tour, bien sûr viendrait, qu’tu surviendrais
Même si l’on doit se battre, retourner, ciel et terre
Même s’il faut abattre, retourner, toutes ses cartes
Nous unirons nos efforts, à la vie, à la mort
Je serai ton réconfort, sérum d’envie, ultime trésor
Nous couperons les ponts, changerons de nom, recommencerons
Ils nous oublieront, et nous laisseront, à notre passion
Et nous rebâtirons, tout un empire, de souvenirs
Nous rebâtirons, tout un empire, de souvenirs
Dans mes nuits d’ennui, dans mes nuits d’envie
Je t’attendais, je patientais
Dans mes nuits d’ennui, dans mes nuits d’envie
Je t’espérais, te désirais
Je savais qu’un jour, l’aube se lèverait, qu’tu m’éclairerais
Je savais qu’mon tour, bien sûr viendrait, qu’tu surviendrais
Même si l’on doit se battre, même s’il faut abattre
Retourner ciel et terre
Nous unirons nos efforts, à la vie, à la mort
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6. |
La nuit de Noël
03:05
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De l’or blanc givré
dans la nuit étoilée
S’est mise à tomber
Sur les rêves éveillés
Aux yeux des enfants
les soirées de veillée
Demeurent des instants
si précieux à garder
La nuit de Noel
à nulle autre pareille
Fait qu’on s’émerveille
d’une étoile dans le ciel
Chacun se réjouit
de cet instant béni
Ou l’on peut aimer
Sans même penser à soi-même
Pour faire patienter
devant la cheminée
Ces yeux ébahis
des histoires sont contées :
Un traîneau muet
est parti en secret
De terres infinies
d’un blanc immaculé…
La nuit de Noel
à nulle autre pareille
Fait qu’on s’émerveille
d’une étoile dans le ciel
Chacun se réjouit
de cet instant béni
Ou l’on peut aimer
Sans même penser à soi-même
Des senteurs d’hiver
ont empli l’atmosphère :
Odeurs de sapin
et de fumées divins
Parfums de réglisse
ou bien de pain d’épice
De vin chaud, d’amande
de cannelle et d’orange
La nuit de Noel
à nulle autre pareille
Fait qu’on s’émerveille
d’une étoile dans le ciel
Chacun se réjouit
de cet instant béni
Ou l’on peut aimer
Sans même penser à soi-même
Le vent peut souffler
faire danser les flocons
La neige peut tomber
recouvrir les balcons
Radieux est l’avenir
pour chacun réuni
Le feu va tenir
jusqu’au bout de la nuit
La nuit de Noel
à nulle autre pareille
Fait qu’on s’émerveille
d’une étoile dans le ciel
Chacun se réjouit
de cet instant béni
Ou l’on peut aimer
Sans même penser à soi-même
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