1. |
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FAUSTINE:
Il s'appelait Jean
Il était toujours à mes côtés
Il était celui
Qui dans ma vie m'a tout apporté.
SERVANTE:
Tu ne m’as jamais parlé de lui
C’était ton meilleur ami...
Vous n' pouviez jamais vous séparer...
Tu lui confiais tes secrets
FAUSTINE:
Pour moi sa voix était comme l'aurore
Pourquoi sans lui ma vie était si morne
FAUSTINE:
Je savais qu’il partait très loin
SERVANTE:
Mais tu étais prête à l’attendre...
FAUSTINE:
Je pensais à lui nuit et jour
SERVANTE:
Espérant toujours son retour
FAUSTINE:
Un jour on m’apprit son mariage
SERVANTE:
Avec l’amour de sa vie
FAUSTINE:
Qu’il avait connu dans ses voyages
SERVANTE :
Ton malheur fut infini
FAUSTINE :
Pour moi sa voix était comme l'aurore
Pourquoi sans lui ma vie était si morne
Pour moi sa voix était comme l'aurore
Pour moi la vie était si monotone
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2. |
Le pacte
03:49
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MEPHISTO:
Il est toujours tentant
De retourner un jour
A ses vingt ans
Tu as passé ton temps
A t’occuper des autres
En t’oubliant
Moi ta vie m’est précieuse
Toi toujours si sérieuse
Obéissant
Tu te montras si pieuse
Ne fus jamais curieuse
D’autres amants
FAUSTINE :
Je ne vous permets point
De me parler ainsi
Sortez d’ici
De ma vie ne me plains
Simplement aujourd’hui
Je pense à lui
MEPHISTO:
Je suis venu te voir
Pour te donner l’espoir
Au quotidien
Je ne veux que ton bien
Alors je te préviens
Ecoute moi
FAUSTINE :
Puisque vous insistez
Et ne peux résister
A votre charme
Je vous laisse parler
Ce temps vous est donné
Je baisse les armes
MEPHISTO:
Merci pour ta confiance
N’écoute que ta conscience
Voilà mon pacte...
FAUSTINE :
Assez de belles paroles
Je vais devenir folle
Passez à l’acte
MEPHISTO :
Tu vas donc revenir
A l’âge de tes 20 ans
Ma belle enfant
Tu pourras déclarer
A l’homme que tu aimais
Ton dévouement
FAUSTINE :
Ah si mon vœu pouvait
Maintenant s’exaucer...
Dites moi donc!
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3. |
La seconde chance
03:29
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ANGELIQUE :
Tu es mon refuge en hiver
L’ombre de mes étés
Celui que toujours je vénère
Quand l’espoir vient à manquer
JEAN :
Tu es la femme la plus touchante
Que je connaisse dans ma vie
La douce berceuse que l’on chante
Dans les longues nuits d’insomnie
ANGELIQUE :
Tu es le rayon de soleil
Quand le jour je me réveille,
Quand le doute en moi sommeille
Tu es ma passion, mon éther
De l’eau douce dans le désert
De mes sentiments lunaires.
JEAN :
Tu es comme le vent de la mer
Qui me guide en d’autres terres,
La rosée du petit matin
Qui efface tous les chagrins
ANGELIQUE :
Tu es les ailes sans lesquelles
Je ne pourrais espérer,
La chandelle dans l’obscurité,
Qui me guide vers le ciel
Tu es le rayon de soleil
Quand le jour je me réveille,
Quand le doute en moi sommeille
Tu es ma passion, mon éther
De l’eau douce dans le désert
De mes sentiments lunaires.
JEAN :
Tu es une fleur dans mon cœur,
Ma seule source de bonheur
Celle que souvent chaque homme attend
Jusqu'à la nuit des temps
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4. |
Pris au piège
02:33
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DIABOLINE :
L’amour demeure quelque chose d’ordinaire,
Rien de spécial, comme une bouffée d’air,
Séduire un homme n’est finalement qu’un jeu,
Rien de sérieux un passe-temps sans enjeu,
Il est souvent question de sentiments
D’éternité, de passion, de serment
Mais au final,
tout ça m’est bien égal
Chacun se ment,
l’amour n’est qu’un tourment
Tu m’as dit je t’aime
Comme dans un poème
Ce sont des mots rares
Comme ceux d’un cauchemar...
Je pourrais dire à n’importe quel homme
Qu’il soit beau, laid, économe ou ruiné
« Tu es celui que cette nuit j’aimerai
Tu es celui que demain j’abandonne. »
La vie pour moi se joue sur une scène
Où chaque jour mes chansons de sirène
Charment ou séduisent les passants solitaires
Ce n’est qu’un rôle d’amoureuse en enfer.
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5. |
La mise en garde
02:32
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Méphisto :
Simples créatures humaines,
Que j’aime à contempler
Votre naïveté
Est pour moi une aubaine
Vous avez l’habitude
D’avoir des certitudes
Votre vie n’est qu’un songe
Noyée dans les mensonges
Faustine :
Vous avez le pouvoir
De disposer des âmes
Vous pensez que des femmes
L’amour est illusoire
Celui-ci est une force
Qui vous est inconnue
Les désirs ne sont qu’une écorce
Quand l’amour met le cœur à nu
Servante :
De cœur vous n’avez point
C’est là tout votre enfer
Vous ne pourrez rien faire
Pour changer les humains
Restez dans votre royaume
Pour régner sur les vices
L’amour est un arôme
Le désir qu’une épice
Méphisto :
Mon Royaume et le vôtre
Ont bien des points communs
C’est seulement que vous autres
Croyez aux lendemains
Vous pensez que l’amour
Grandit de jour en jour
Il ne fait que descendre
Laissant seul’ment des cendres
Faustine :
L’amour est ce qui donne
Tout son sens à la vie
Celui qui l’abandonne
N’a plus jamais d’envie
Vos propos sont amers
De cela je vous plains
Retournez en enfer
Le bonheur est humain.
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6. |
Un destin funeste
05:42
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Angélique :
Mon Dieu ! Il est déjà midi
Je suis en retard, sois donc maudit !
Comment faire pour être à l’heure ?
C’est un vrai cauchemar un grand malheur
Aujourd’hui ma vie se joue
Ne paniquons point, habillons-nous !
Il me faut me dépêcher
Et que Dieu pardonne tous mes péchés...
Le jardin n’est pas loin
Que fait Jean main dans la main
Il m’ignore , signe ma mort...
Ne m’abandonne point !
Méphisto :
Tu pensais échapper
A ton destin déjà tracé
Ame futile
Viens là me rejoindre
Viens là, tu n’as plus à me craindre
Ainsi soit il...
Angélique :
J’avoue mes errements
A vous je me rends
Je sais maintenant ô combien il est vain
De changer son destin
À mes tourments, vous allez mettre fin
Méphisto :
Tu as joué et perdu
A moi tu t’es vendue
Il ne sert à rien de te plaindre
Angélique :
Je ne sais où tu me mènes
Mais maintenant je t’appartiens, Amen
Méphisto (parlé) :
C’est aux enfers que je te conduis
Là où les envies et les désirs se consument jour et nuit
Faustine :
J’ai cru pouvoir retrouver mon passé
Mais cet espoir il me faut l’effacer
Vouloir changer son destin
N’est qu’un rêve assassin
Une envie suicidaire
Où l’on se perd
Cette lutte fut inégale
Et ma chute fatale
Adieu ma passion, mon idéal
J’ai cru pouvoir retrouver mon amant
Mais mon amour ne fut point suffisant
Pour mes envies de grandeur
J’ai renié mes valeurs
Tout s’achève dans le malheur
Et dans les pleurs
Pour mes envies de grandeur
J’ai renié mes valeurs
Mon bonheur s’enfuit au loin, je me meurs
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